La saline c’est le lieu de travail du paludier, qui gère les niveaux d’eau dans les différents bassins pour récolter le fameux sel de Guérande. A chaque grande marée, le paludier ouvre une trappe et remplit d’eau de mer sa vasière, premier bassin d’évaporation du circuit qui sert de réserve entre deux marées. C’est aussi un bassin de décantation, où les particules en suspension, brassées par la mer, vont se déposer. Grâce à une légère dénivellation, cette eau passe ensuite dans les bassins d’évaporation, le cobier, les fards et les adernes qui servent de réserve pour alimenter les derniers bassins où s’effectue la récolte du sel : les œillets.
Avec une concentration en sel de 25 g/l, l’océan Atlantique pénètre dans le traict puis remonte par un système de canaux : les étiers, jusqu’au plus profond du bassin à plusieurs kilomètres de l’océan. Une fois dans la vasière, le long parcours de l’eau à travers les bassins successifs va entraîner son réchauffement et son évaporation sous l’action du soleil et du vent. Dans l’œillet, l’eau atteint une concentration suffisante pour que le sel cristallise (280 g/l). (Labaule-guerande.com) (Sept 2020 avec Joël)









